Sarah Poupon, secrétaire générale MJC 2020 -2021

L’article d’aujourd’hui est le témoignage de Sarah Poupon, étudiante à Montpellier Management ayant bénéficié de nombreuses expériences associatives. 

Pour nous, elle a répondu à quelques questions afin de mettre en évidence les bienfaits liés à l’engagement associatif.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de rentrer dans une association pour la première fois ?

C’était en 2015, j’étais en première au lycée et je commençais à m’intéresser au domaine de l’événementiel. Ma tante faisait partie du bureau du comité des fêtes de ma ville, donc c’était plus facile pour m’en approcher. J’ai commencé à me renseigner puis je l’ai rejoint lors du renouvellement du mandat.

J’étais consciente qu’il n’était pas toujours évident de trouver le premier emploi donc dès 16 ans, je souhaitais mettre un maximum de chances de mon côté en acquérant au plus tôt un maximum d’expériences !

Pourquoi as-tu voulu renouveler l’expérience ?

Lorsque l’on s’implique dans la vie associative, on se sent utile et honnêtement, ça fait beaucoup de bien ! Personnellement, à partir du moment où une expérience associative se termine, je ressens un vide, d’autant plus lorsque j’occupe un rôle à responsabilités.

En intégrant la vie étudiante, j’ai eu d’autres opportunités associatives ce qui m’a permis de continuer sur cette voie tout au long de mes études. Chaque expérience est unique et apporte quelque chose de différent. Par exemple, à l’association IntEGre (International – Etudiants – Grenoble), qui est très grande (et a même un salarié), j’étais une des chargées de communication en charge de la création des visuels et gestion des réseaux sociaux en français/anglais. Ce petit rôle limité à de l’opérationnel m’a permis de comprendre que je n’étais pas faite pour cela. Ce qui me plaît est d’avoir une vision 360 et de gérer la stratégie ! … Alors j’ai créé mon association de résidences étudiantes, et j’ai adoré !

D’après toi quel type d’association a le plus d’avantages/ inconvénients ?

Je ne pense pas qu’il y ait une association qui apporte plus d’avantages ou d’inconvénients qu’une autre car cela dépend des postes et de l’implication de chacun.

Cependant, pour avoir fait partie de MOMA Junior Conseil toute l’année 2020-2021, MJC a clairement l’avantage d’être plus professionnalisante par rapport aux autres associations étudiantes. Avec près de 20 ans d’expériences et son statut de Junior-Entreprise (label de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises), la structure est clairement bien définie et organisée, répartie en différents pôles. De plus, l’objectif étant de réaliser des missions pour des porteurs de projets (entrepreneurs/ entreprises), nous avons l’opportunité de mettre un pied dans le monde professionnel d’office.

Penses-tu que ces expériences t’ont aidé dans ta vie professionnelle ?

Oui, clairement ! D’une part ces expériences m’ont permis d’affiner mon projet professionnel, de comprendre que je souhaitais un poste à responsabilité avec une gestion de la stratégie pour faire prospérer la structure. 

D’autre part, plus concrètement, un des partenaires de MOMA Junior Conseil est BNP Paribas, et lors d’une rencontre entre le bureau et cette banque, il nous a été conseillé de consulter leurs offres de stages et alternances. Sans cela, je n’aurais jamais postulé sur leur site, je n’aurais donc pas eu mon stage de M1, et n’aurais pas été renouvelée en alternance de M2.

Quelque chose à ajouter ?

Si vous avez l’occasion de vivre une expérience associative, sautez le pas ! Il en existe dans de nombreux domaines : associations de journalistes, d’événements, de protection d’environnement… bref, il y a de tout pour tout le monde !

MOMA Junior Conseil, Junior Entreprise de Montpellier Management

Article rédigé par Mélodie Boudé, Responsable communication MJC

      En France, l’engagement associatif des étudiants est sous-valorisé, on a tendance à minimiser l’implication et les responsabilités des élèves, on accorde peu de crédit à leur travail. Contrairement aux Etats-Unis ou l’Allemagne qui encouragent leurs étudiants à employer leur temps libre à ce type d’activités, ici on les considère comme des passe-temps.

      En effet, la prise de conscience progressive de l’impact positif de l’engagement des étudiants dans différentes associations se constate dès leur entrée dans le monde professionnel. De nombreux recruteurs témoignent qu’une expérience associative peut très bien compenser un manque d’expérience professionnelle, voire le surpasser en matière d’autonomie et de responsabilités confiées aux jeunes.

       Le fait d’intégrer une association étudiante permet de mettre en pratique les connaissances théoriques enseignées à l’Université tout en développant les compétences personnelles et professionnelles qui seront utiles dans la réalisation de stages, de jobs étudiants et plus tard dans la carrière professionnelle.

       Le principal atout de ces associations est l’apprentissage en équipe, il n’y a pas de pression hiérarchique entre les élèves qui apprennent et travaillent ensemble. L’entraide leur permet à la fois d’être enseignant et élève, en échangeant leurs connaissances et savoir-faire, afin de mener à bien leurs missions respectives. Cela leur permet également de gagner en assurance, ce qui les libère de la pression de l’échec liée à une première expérience en entreprise.

       Les tâches confiées aux membres d’une association sont souvent similaires à celles des employés d’une entreprise : la gestion de projets, l’organisation d’événements, l’encadrement de bénévoles, la tenue des comptes… Et cela demande donc les mêmes compétences que celles recherchées par les recruteurs : capacité à travailler en équipe, à savoir pitcher son association, à respecter un budget et des délais fixés à l’avance…

          En cela, on peut aisément comprendre pourquoi le fait d’ajouter à son CV une case “expériences associatives” peut faire toute la différence et permettre de se démarquer face à des dizaines d’autres candidats. 

         On constate donc que le temps et l’investissement personnel nécessaires dans ce type d’engagement méritent d’être reconnus et encouragés par le corps universitaire comme par les entreprises, afin de permettre à un maximum d’étudiants d’intégrer une association pour y développer leurs compétences et enrichir leur CV.

MOMA Junior Conseil Junior Entreprise de Montpellier Management

Article rédigé par Mélodie Boudé, Responsable communication MJC